Histoire de l'animation japonaise
L’histoire des animés commencent au début du XXe siècle, fait par quelques pionniers suivant les traces des occidentaux. Après quelques expérimentations, une longue période suivit où la production fut réduite à quelques courts métrages, quelques commandes de l’armée ou des cinémas.
Il fallut attendre 1963 pour qu’Osamu Tezuka sorte
Astro, le petit robot, la première grande série animée dotée de personnages récurrents au sein d’une histoire suivie, ou bien encore
Le Roi Léo.
Tetsujin 28-go se rendit également célèbre au Japon.
Les années 1970 virent l’explosion de grandes franchises, notamment de mecha : Mazinger Z (1972-1974), Yamato (1974-1975) ou bien encore Mobile Suit Gundam (1979-1980).
Les années 1980 montrent un fort développement du space opera. On regarde
Robotech (1985),
Lamu (de Mamoru Oshii, 1984). Le Studio Ghibli fait parler de lui avec
Le Château dans le ciel (1986), deux ans après
Nausicaä de la vallée du vent (Hayao Miyazaki, 1984) et les otaku apparaissent. On voit également
Le Tombeau des lucioles (1987),
Akira (1988) ou
Kiki la petite sorcière (1989). Les OAV apparaissent, le hentaï également.
Les années 1990 sont marquées par plusieurs œuvres chocs, très recherchées :
Neon Genesis Evangelion d’Hideaki Anno (1995),
Ghost in the Shell d’Oshii (1995),
Cowboy bebop (1998) ou
Serial experiments Lain (1998).
La fin des années 1990 et les années 2000 voient un fort retour des œuvres commerciales, utilisants des schémas bien connus, ayant fait leur preuves :
Mahoromatic (2001),
Pokémon. Mais on assiste également à une reconnaissance des animés à travers le monde :
Le voyage de Chihiro reçut le 1er prix ex-æquo du Festival du film de Berlin 2002 et gagna l’Oscar du meilleur film d'animation en 2003, et
Innocence : Ghost in the Shell 2 fut sélectionné pour le Festival de Cannes 2004.